Patricia CONORD

Un bois flotté que les hasards des remous, les accidents de la rivière viennent arrêter pour un temps sur une berge avant d'être emporté vers de nouveaux parages.
Ainsi en va-t-il de ma peinture.

Dans ce dialogue permanent entre l'esprit qui divague, les pensées qui s'enchaînent et se modifient au fil des formes et la main qui travaille, qui trace, qui frotte jusqu'à l'effacement parfois, le résultat s'opère sur le papier.
Une manière de révéler ce qui occupe vraiment l'esprit au-delà des bavardages et de l'émotionnel du quotidien, pour comprendre ce qui se ressent profondément et qui échappe à la conscience, pour saisir ce qui m'émeut dans ce monde tragique qui chaque jour cogne dans ma tête.

Comme le disait Romain Gary, « l'habitude de n'être que soi-même finit par nous priver totalement du reste du monde, de tous les autres ; « je », c'est la fin des possibilités.  »

Il faut essayer d'exister hors de soi, et comme disait encore Gary « réussir sa transhumance ».
Alors j'aimerais que quelqu'un regarde mon travail sans se soucier de qui je suis.

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